
( AFP / ERIC PIERMONT )
Le groupe de télécommunications Orange ne sera pas "à la manœuvre" dans l'hypothèse d'une cession de l'opérateur SFR, a déclaré mercredi sa directrice générale, Christel Heydemann, lors de l'assemblée générale annuelle.
"Comme on est numéro un sur le marché français, ce n'est pas nous qui pouvons être à la manœuvre" en cas de vente de l'opérateur, a déclaré Mme Heydemann en réponse à une question sur ce sujet.
"On serait sur des parts de marché dominantes dans tous les secteurs", a-t-elle ajouté, en référence aux règles des autorités de la concurrence qui doivent valider de telles opérations.
La dirigeante n'a toutefois pas écarté un potentiel intérêt pour certains actifs issus de SFR.
"Ca ne veut pas dire évidemment que ce n'est pas un dossier qu'on suit et sur lequel il n'y a pas des combinaisons possibles", a-t-elle indiqué, sans plus de précisions.
SFR, propriété d'Altice France, fait l'objet de rumeurs concernant sa mise en vente.
Selon Bloomberg, le groupe envisage une cession de l'opérateur, valorisée à hauteur de 30 milliards d'euros.
Altice France, entré depuis février dans un processus de restructuration de sa dette après un accord conclu avec ses créanciers, n'a pas commenté cette hypothèse.
Dans le cadre de la réduction de sa dette, l'entreprise avait simplement évoqué en début d'année la possible "vente d'actifs non stratégiques".
Lors de l'assemblée générale de mercredi, la directrice générale et le président du conseil d'administration d'Orange, Jacques Aschenbroich, ont tout deux plaidé pour une possible "consolidation" du marché français des opérateurs sur le mobile, passé de trois à quatre concurrents lors de l'arrivée de Free en 2012.
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